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Artisanat et Industries

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A l’angle des rues Saint-Nicolas et de la Fidélité, dont le nom évoque la présence d’un ancien couvent de Bénédictines de la Fidélité, se trouvaient un atelier de fondeur de cloche, actif entre 1596 et 1622 (au n°31), et un important atelier monétaire (au n°30). Créé par le roi Charles VII, il frappa de 1419 à 1431 des Florettes, pièces d’argent portant des fleurs de lys. Donnant rue de la Fidélité, la pittoresque rue de la Monnaie en conserve le souvenir. 

Plus loin, rues de la monnaie et de la Petite Bilange, on trouvait aussi deux raffineries de sucre. Importée des Antilles par bateaux via le port de Nantes, la mélasse de sucre de canne était transformée en sucre dans les raffineries de Saumur jusqu’en 1758. 

Après l’église, à l’entrée de la rue du Pavillon, une active filature de poils de lapins angora fit naître dans les années 1930-1950, de nombreux élevages domestiques sur cinquante kilomètres à la ronde.

Les hôtels particuliers

L’essor économique du quartier, combiné à l’arrivée de régiments de cavalerie a relancé la construction privée. Tout au long des 18e et 19e siècles, les hôtels particuliers remplacent d'anciens bâtiments, comme ici au n°33, où se trouvait la chapelle de l’ancien couvent des Bénédictines de la Fidélité qui fabriquaient une liqueur à l’origine du guignolet.

Les nouveaux hôtels particuliers rivalisent d’élégance. Ici, les balcons en fer forgé et les portes-fenêtres du premier étage sont encadrés de motifs sculptés dans la pierre et d’une grande frise représentant une scène de chasse à courre en automne. Tout en haut, une imposante corniche couronne le bâtiment.

La modernisation du quartier aux 18e et 19e siècle

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Avec l’élan de modernisation du quartier aux 18e et 19e siècle, les venelles étroites et sombres du Moyen Âge laissent place à de larges rues, comme la rue Courcouronne en face du n°61.

Au niveau du n°60, la petite rue Saint-Nicolas témoigne encore de ce réseau passé. Avec l’arrivée des soldats de l’école de cavalerie, elle se peuple de filles de joie, puis d’un lupanar connu sous le nom de Boudin sec. En l’empruntant on parvient à l’église avant de reprendre la rue Courcouronne où se découvre aux n°12, 14 et 16, une série de belles demeures dont les décorations mêlent des influences néo-classiques et néo-gothiques.

Au n°63 de la rue Saint-Nicolas, on peut remarquer une imposante verrière incrustée dans le comble. Il s’agit de l’atelier Blanchaud, père et fils, photographes attitrés de l’École de Cavalerie durant la première moitié du 20e siècle. Ils en ont immortalisé les manœuvres militaires, les courses hippiques et les carrousels ainsi que d’autres grands événements comme l’inondation de 1910 ou le Grand Prix d’aviation de 1912.

 

Enfin, au bout de la rue à droite, au n°11 rue Chanzy, ne manquez pas l'immeuble dans lequel vécut le Maréchal Foch lorsqu’il était officier élève à Saumur d'octobre 1875 à l'été 1876. En 1957, le conseil municipal décida de donner son nom à l’avenue qui prolonge la rue Beaurepaire. 

 

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